Criminalité contre les entreprises |
Brochure : Terrorisme et extrémisme. Les mesures de protection que les entreprises peuvent prendreLes entreprises sont quotidiennement victimes d’une criminalité qui menace le développement de leurs activités. Cette criminalité ne touche pas seulement les entreprises mais aussi indirectement le citoyen (employés, clients, consommateurs) et provoque un sentiment d’insécurité. Elle exerce en outre une influence négative sur l’image du pays et les investisseurs potentiels. Une bonne protection des entreprises est donc essentielle d’un point de vue social et économique. DéfinitionLe terme « criminalité contre les entreprises » renvoie à tous les actes malveillants qui peuvent causer du tort à une entreprise. La criminalité contre les entreprises peut prendre plusieurs formes: vol, extorsion, vol au bélier, hold-up, fraude, alerte à la bombe, criminalité informatique etc. Évaluation du phénomèneEn 2004, la FEB a mené une enquête sur la sécurité des entreprises auprès de 250 entreprises belges. Il est ressorti que les entreprises consacrent en moyenne 54.000 € à leur sécurité. Cette moyenne cache cependant de grandes différences. Il apparaît que ce sont surtout les grandes entreprises qui investissent dans leur sécurité.
Victimes :
Les nouvelles tendances sont les tiger-kidnappings, les vols de métaux, le vol d’identité, différentes formes de criminalité informatique, le vol avec ruse et le vol de matériel de chantier. Législation--- PolitiqueEn 2003, le Ministre de la Justice et la Fédération des entreprises de Belgique (FEB) ont signé un protocole d’accord créant la Plate-forme de concertation permanente sur la sécurité des entreprises (PCSE). Cette plate-forme a permis un rapprochement entre le secteur privé et les autorités. En plus d’un Comité consultatif fédéral (qui remplit un rôle de coordination), 4 groupes de travail ont été créés. Ces derniers ont développé plusieurs initiatives concernant des thèmes spécifiques (criminalité informatique, protection du potentiel scientifique et économique, terrorisme et criminalité organisée). La coopération public-privé est un instrument important pour une politique de sécurité intégrée (voir la Note-Cadre de Sécurité Intégrale des 30 et 31 mars 20041). Les réalisations concrètes de la PCSE sont l’échange permanent d’informations, le système d’alerte précoce (Early Warning System) en matière de terrorisme2, les brochures d’information destinées aux entreprises et la sensibilisation continue par l’organisation de journées d’étude. La PCSE se fixe les objectifs suivants pour l’avenir :
Activités du ServiceLe Service préside la Plate-forme de concertation permanente sur la sécurité des entreprises (PCSE) et sert de point de contact central. Il assure également le secrétariat de cette même plate-forme. ActeursSont représentés dans la PCSE : le Service de la Politique criminelle , la Cellule stratégique du Ministre de la Justice, le Collège des Procureurs généraux , le Parquet fédéral, la Police fédérale, la Sûreté de l’État, le SPF Intérieur (centre de crise) et la FEB. Bref aperçu de la littératureTNS Media, “Ondernemingen en beveiliging”, project 4195, 16 maart 2004. VANDER BEKEN, T., Organised crime and vulnerability of economic sectors. The European transport and music sector., IRCP, Gent, 2005. WODC, TNS, NIPO, Monitor Criminaliteit Bedrijfsleven 2006.
1. Note-Cadre de Sécurité Intégrale, 30-31 mars 2004, approuvée par le Conseil des Ministres du 30 mars 2004. 2. Le système d’alerte précoce est un système performant d’échange d’informations entre les autorités et le secteur privé concernant les comportements et incidents suspects, les menaces, les analyses, les nouvelles tendances et les mesures à prendre.
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